Le Sénégal fait peau neuveA LA UNE AFRIQUE 

Sénégal: Seul on ne peut rien, c’est ensemble qu’on devient forts.

L’Afrique s’éveille et se prend en charge à travers ses fils courageux qui veulent remettre les pendules à l’heure, mais seul, on est fragile, mais ensemble, on est fort. Aujourd’hui, trois pays se détachent de la tutelle française pour s’affranchir, il s’agit du Burkina Faso, du Mali et du Niger qui, dans leur ensemble ont une bonne population, puisqu’on ne juge qu’en termes de démographie et qui détermine la puissance de ces pays.

Le Sénégal vient d’arriver. Il faut que les nouvelles autorités politiques, ne se mélangent pas trop les pédales et les approchent pour voir ce qu’ils peuvent faire ensemble. Les autres nations européennes n’ont jamais considéré l’Afrique comme un continent, mais comme des pays diversifiés, émiettés disloqués car dans leur entendement, l’Afrique n’est pas un bloc-notes désunie, facile à atteindre, c’est pourquoi, elle s’est laissée maltraité depuis des siècles. C’est une charge de plomb qui pèse sur la tête des africains. Ce constat leur donne des raisons qui les poussent à mépriser ces noirs africains francophones puisque c’est toujours dans cet espace que tout se trame, sans riposte.

La CEDEAO n’a pas su jouer son rôle de rassemblement, de défense et de protection et donc les nouveaux venus sénégalais ne doivent pas s’apitoyer sur son sort. La France s’en est longuement servie pour maintenir ces pays dans son juron esclavagiste. Ils ont tellement à faire, que vouloir ressusciter un cadavre comme ce truc, ils perdraient plus de temps qu’ils ne le pensent. Déjà, il y a le délicat et épineux problème de la monnaie, du franc CFA, qu’ils doivent se tourner vers ce qui résoudre les problèmes locaux.

La CEDEAO est devenue une organisation contre l’évolution de l’Afrique, voilà, une des raisons majeures qui devrait emmener les autres à s’unir davantage pour parler d’une seule voix. Le Sénégal a les mêmes revendications que les pays de l’alliance du Sahel l’AES, nous suggérons qu’une autre organisation africaine se mette en place pour véritablement s’occuper des problèmes africains avec de nouveaux alliés qui parleront d’égal à égal, avec des rapports gagnants-gagnants et ceux-là, à toquer à la porte de cette belle Afrique aux richesses inébranlables.

Seuls, on peut arriver, mais ensemble, on peut mieux atteindre ses objectifs. Le combat est trop lourd et difficile à atteindre car les occidentaux ayant perdu le combat ne dorment pas et cherchent par tous les moyens à saboter ce changement. Il ne faut pas leur tendre ce flanc.

Le problème crucial des africains qui dépendent de la France, c’est la monnaie et aucun pays ne peut se prévaloir d’en créer spécifiquement, c’est ensemble que cette monnaie connaîtra sa vraie valeur et sa consistance. Ainsi, le Sénégal ne peut pas créer sa propre monnaie et l’AES, la sienne.

Assis, on peut voir loin, mais debout, on peut voir loin et mieux. Le combat de la sortie de la tutelle française n’est pas du goût de tous, même de certains africains, pourraient se prêter aux jeux de la déstabilisation et donc, il faut être sur ses gardes en permanence. Ils en avaient utilisé pour assassiner des leaders, c’est pourquoi que dès maintenant, il faut leur montrer que les africains sont unis et que c’est ensemble qu’ils pourront s’en sortir. 

Nous souhaiterions qu’un pays du Sahel soit leur première sortie officielle pour marquer les esprits. Nous savons tous que le Sénégal est un pont important de la France-Afrique, étant la capitale de l’AOF (Afrique Occidentale française) et abrite le siège de la BCEAO, (la banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest.)

Il faut à cet effet que les deux nouveaux leaders courageux sénégalais qui ébranlent ce vieux système soient prudents, vigilants car, à tout moment, la France et ses laquais seront capables du pire, soit faire des coups d’état. 

                            Joël ETTIEN

   Directeur de publication : businessactuality.com

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